samedi 25 janvier 2014

UNE PREMIÈRE TEMPTATIVE D'ESSAI



Voyons un sujet proposé à la fin du premier trimestre sur Les misérables et une réponse, celle d’Albert Vidal.

Victor Hugo écrit, au début des Misérables: “Tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus (...) des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.” Montrez dans quel sens les histoires personnelles de Jean Valjean, de Fantine et de Cosette peuvent illustrer la thèse de Hugo.

Les misérables est un roman où Victor Hugo nous montre ce qu’il considère les trois problèmes du siècle.

En ce qui concerne la dégradation de l’homme, on a le clair exemple de Jean Valjean, personnage principal du roman. Jean Valjean est un ancien forçat condamné à cinq ans de prison pour avoir volé un pain. De même, il subit des discriminations, comme le passeport jaune qui montre qu’il a été en prison, et qui fait qu’il devienne un misérable. On voit clairement la dégradation de l’homme.

Quant à la décheance de la femme, Victor Hugo nous montre l’exemple de Fantine, jeune femme qui est abandonnée quand elle est enceinte et qui se voit obligée à abandonner sa fille pour aller travailler et gagner de l’argent. Fantine sera discriminée parce qu’elle est mère célibataire et chassée de l’entreprise. Sans pouvoir gagner de l’argent pour se nourrir, elle se voit obligée à se prostituer et vendre ses dents et ses cheveux. On voit ici comme la femme doit soutenir sa famille, ses enfants, toute seule, si bien qu’elle est obligée à travailler et faire de gros sacrifices pour avoir à manger.

C’est, finalement, la fille de Fantine, Cosette, que l’auteur utilise pour montrer l’atrophie de l’enfant par la nuit. Cosette est une jeune fille confiée par sa mère à un couple, les Thénardier. Cosette coûte de l’argent à Fantine, mais cet argent ne sera jamais consacré à elle, car les Thénardier le garderont. Elle est une fille, donc, maltraitée qui, comme elle dit, n’a jamais connu sa mère. Avec cela Hugo nous montre que l’abandon des enfants dans les rues est un gros problème, car ils n’ont pas à manger, n’ont pas à se rechauffer, etc.

On conclue donc que, dans ce roman, Victor Hugo nous montre, à travers une histoire, les trois principaux problèmes au même temps qu’il dénnonce la société du XIXème siècle.   

Albert Vidal

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