Voyons un sujet proposé à la fin du premier
trimestre sur Les misérables et une
réponse, celle d’Albert Vidal.
Victor Hugo écrit, au début des Misérables: “Tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation
de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie
de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus (...) des livres de la nature de
celui-ci pourront ne pas être inutiles.” Montrez dans quel sens les histoires
personnelles de Jean Valjean, de Fantine et de Cosette peuvent illustrer la
thèse de Hugo.
Les
misérables est un roman où Victor Hugo nous montre ce
qu’il considère les trois problèmes du siècle.
En ce qui concerne la dégradation de l’homme,
on a le clair exemple de Jean Valjean, personnage principal du roman. Jean
Valjean est un ancien forçat condamné à cinq ans de prison pour avoir volé un
pain. De même, il subit des discriminations, comme le passeport jaune qui
montre qu’il a été en prison, et qui fait qu’il devienne un misérable. On voit
clairement la dégradation de l’homme.
Quant à la décheance de la femme, Victor Hugo
nous montre l’exemple de Fantine, jeune femme qui est abandonnée quand elle est
enceinte et qui se voit obligée à abandonner sa fille pour aller travailler et
gagner de l’argent. Fantine sera discriminée parce qu’elle est mère célibataire
et chassée de l’entreprise. Sans pouvoir gagner de l’argent pour se nourrir,
elle se voit obligée à se prostituer et vendre ses dents et ses cheveux. On
voit ici comme la femme doit soutenir sa famille, ses enfants, toute seule, si
bien qu’elle est obligée à travailler et faire de gros sacrifices pour avoir à
manger.
C’est, finalement, la fille de Fantine,
Cosette, que l’auteur utilise pour montrer l’atrophie de l’enfant par la nuit. Cosette
est une jeune fille confiée par sa mère à un couple, les Thénardier. Cosette
coûte de l’argent à Fantine, mais cet argent ne sera jamais consacré à elle,
car les Thénardier le garderont. Elle est une fille, donc, maltraitée qui, comme elle dit, n’a jamais
connu sa mère. Avec cela Hugo nous montre que l’abandon des enfants dans les
rues est un gros problème, car ils n’ont pas à manger, n’ont pas à se
rechauffer, etc.
On conclue
donc que, dans ce roman, Victor Hugo nous montre, à travers une histoire, les
trois principaux problèmes au même temps qu’il dénnonce la société du XIXème
siècle.
Albert
Vidal