Les élèves du Batxibac ont déjà lu la première
partie des Misérables de Victor Hugo.
À la fin de cette lecture, on s’est proposé cette réflexion:
Les sens
de “misérables” sont nombreux: il peut s'agir aussi bien du pauvre que de
l'homme mauvais. Ils peuvent être victimes, ou bourreaux, ou les deux à la
fois. Qui sont les “misérables” dans cette première
partie? Quels sont leurs points communs?
Hajar El Khadiri a composé cette réponse à la
question posée:
Dans la première
partie le misérable est aussi bien le pauvre que l'homme mauvais. En fait, cet homme est un misérable parce que c'est un pauvre. Il n'a pas d'argent ni de travail, jusqu'à ce
qu'un jour il n'a pas eu de nourriture pour
sa famille. Il a volé un pain pour nourrir sa famille. Il
arrive à être une victime. Pour la loi il est un homme mauvais et voleur mais
pour lui, il est une bonne
personne parce qu'il a cherché le pain pour sa famille. Il est devenu un
mauvais homme après son séjour au bagne,
où il est devenu une victime de la façon dont la société conçoit la justice,
c'est-à dire, sans la possibilité pour un proscrit d'arriver à changer de vie
et devenir un honnête homme.
Fantine, pour
sa part, est une misérable parce qu'elle travaille beaucoup, dédie toutes ses
heures à travailler pour envoyer de l'argent pour sa fille Cosette. Cosette est
à la maison d'une famille, les Thénardier. Ils ne
traitent
pas bien la petite fille. Fantine fait le possible pour obtenir de l'argent et
pour l'envoyer à sa fille. Les Thénardier
profitent de l'argent qui les envoye Fantine. Ils lui parlent toujours de
Fantine dans les lettres (que sa fille est malade,
ou qu'elle a besoin des vêtements...), mais en réalité
tout l'argent qui leur arrive n'est pas pour Cosette mais ils retiennent à leur
profit égoiste.
Les points en commun
entre Jean Valjean et Fantine sont que tous les deux sont pauvres, ils ont un
bon coeur et il sont dignes. Tous les deux sont des victimes de
quelqu'un d'autre. Par exemple, Fantine est une victime
des Thénardier,
qui profitent de son argent. De son côté, Jean Valjean
est une victime pour avoir volé un pain. Tous les deux font des actions
malhonnêtes pour vivre ou parce qu'ils ont besoin d'argent.
L'inspecteur
Javert est misérable dans le sens morale, parce qu’il ne permet pas aux autres
personnages d’échapper à leur misère économique, de rentrer dans la société, de
mener une vie digne. En fait, il respecte la loi, c’est son travail. On
pourrait dire qu’il essaye d’aider les pauvres à suivre le chemin de la
dignité? Probablement pas. À contraster avec l'évêque Monseigneur Myriel!
Le lundi 28
Janvier l'INS Manuel de Cabanyes a reçu les responsables de
l'enseignement des langues étrangères du Departament d'Ensenyament de la
Generalitat de Catalunya. Monsieur le Directeur et les professeurs
responsables ont traité avec eux le développement du Plan Intégral des
Langues Étrangeres (PILE) et, plus précisément, de la mise en place du
Batxibac dans notre établissement. Les professionnels assistant à la
réunion ont analisé notre modèle de plan d'études et l'ont comparé aux
autres qui fonctionnent en Catalogne. En somme, on a mis en commun des
idées, des projets, des débats et, finalement, on s'est engagé à
travailler toujours pour parfaire l'organisation du Batxibac (notamment pour en faciliter le choix par les élèves de toutes les filières) et pour favoriser davantage l'apprentissage des langues étrangères dans notre établissement.